Le 4 février, c’est la journée mondiale de lutte contre le cancer.
L’occasion pour le Département de rappeler combien le dépistage, négligé en période de crise sanitaire, reste essentiel et de réaffirmer son engagement quotidien pour faire face à cette maladie.
Détectés à un stade précoce, nombre de cancers peuvent être guéris. C’est le cas notamment du cancer colorectal et du cancer du sein qui, dans 9 cas sur 10, sont intégralement soignés grâce à des traitements moins lourds et moins invasifs que ceux utilisés à un stade plus avancé.
Dépister, une étape clé pour mieux guérir
C’est en ce sens que le Département soutient chaque année « Mars Bleu » et « Octobre Rose », deux opérations de sensibilisation au dépistage dont le relais est plus que jamais nécessaire, notamment en période de crise sanitaire. En effet, alors que la plupart des dépistages sont accessibles au plus grand nombre, la pandémie de Covid-19 a considérablement fait chuter le nombre d’examens pratiqués sur notre territoire.
En parallèle, la collectivité apporte son soutien financier au Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC Sud Paca), un organisme missionné par le ministère de la Santé pour organiser et encourager un dépistage régulier dès 50 ans ou à partir de 25 ans pour prévenir les cancers du col de l’utérus. ( l’association Arcades, anciennement chargée de cette mission, a désormais intégré le CRCDC, ndlr).
Quand et comment vous faire dépister ?
Le dépistage organisé
En France, il existe un dépistage organisé du cancer colorectal chez les personnes de 50 à 74 ans et un dépistage organisé du cancer du sein chez les femmes de 50 à 74 ans. Les invitations sont reconduites par courrier tous les deux ans pour inviter la population ciblée à réaliser une mammographie, un examen des selles ou une coloscopie. Des programmes spécifiques sont proposés à ceux qui ont une prédisposition familiale ou une susceptibilité génétique.
Le dépistage individuel
Il repose sur la réalisation d’examens réguliers, mais il n’est pas organisé par les pouvoirs publics. Plusieurs maladies cancéreuses peuvent bénéficier de tels examens :
- Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur la réalisation d’un frottis cervico-vaginal --> entre 25 et 65 ans, tous les 3 ans après deux premiers frottis normaux réalisés à 1 an d'intervalle.
- Le dépistage du cancer de la prostate consiste en la réalisation d’un toucher rectal et d’un dosage sanguin du PSA --> entre 50 et 75 ans.
- Le dépistage du cancer de la peau repose, à tout âge, sur la surveillance des grains de beauté et des éventuelles lésions grâce à des visites régulières chez un dermatologue.
La haute technologie au service des soins
Partenaire privilégié de l’IPC à Marseille, l’un des meilleurs centres de lutte contre le cancer en France, le Département a financé à hauteur de 15 millions d’euros la construction d’un bâtiment de pointe au sein de l’établissement : l’IPC4. Avec ses 12 500 m², ce nouveau pôle dédié aux cancers hématologiques (leucémies, myélomes, lymphomes) est doté de 60 chambres adaptées à l’accueil des patients immunodéprimés et d’un laboratoire de thérapie cellulaire consacré à la recherche de thérapies innovantes. Pour améliorer l’accès au dépistage et le confort des patientes durant les mammographies, la collectivité a également contribué pour grande partie à la création d’une nouvelle plateforme d’imagerie de la femme à l’IPC, ainsi qu’à l’achat du MRIdian, un appareil de thérapie révolutionnaire qui permet de gagner en efficacité et en précision pour atteindre et détruire les tumeurs.