Archéologie / paléontologie : Le Département, gardien du patrimoine paléontologique et archéologique

Le Département joue un rôle clé dans la préservation et la valorisation du patrimoine archéologique et paléontologique de la Provence. En tant que gestionnaire de la Réserve naturelle de Sainte-Victoire, le Département s'engage activement dans la protection des sites historiques et la sensibilisation du public.

La Sainte-Victoire : un trésor fossilisé

La Réserve Naturelle de Sainte-Victoire est un trésor paléontologique, abritant le célèbre site des « Grands-Creux », renommé pour ses gisements d'œufs de dinosaures datant du Crétacé. Depuis 1994, cette réserve préserve ces vestiges uniques, révélant une biodiversité préhistorique exceptionnelle. Les fouilles menées depuis 2015 par le Département et le Muséum d'Histoire Naturelle d'Aix-en-Provence ont permis de découvrir des centaines d'ossements et d'œufs fossilisés, offrant un aperçu fascinant des espèces qui peuplaient la région il y a des millions d'années. Jusqu’au 21 septembre 2025, la Maison Sainte-Victoire vous invite à l'exposition « Bucco-Rhodania », l’occasion d’explorer les trésors paléontologiques de la Provence. 

Préserver le patrimoine archéologique

Le Département est un soutien de premier plan dans la recherche et la préservation archéologique. Depuis les années 80, le Musée départemental Arles antique mène des fouilles dans les profondeurs du Rhône. Parmi les trouvailles, l’on retrouve le chaland Arles-Rhône 3 exposé aujourd’hui au MDAA.

Par ailleurs, le castrum, un village médiéval lié aux Baux-de-Provence, a été exploré lors de huit campagnes de fouilles entre 2007 et 2017. Le Département a sécurisé et aménagé le site, le rendant accessible au public avec un parcours illustré par des aquarelles. Ces travaux ont révélé l'organisation du site et enrichi les collections du château de Montauban.

En outre, un partenariat exceptionnel lie désormais le Musée départemental Arles antique et Pompéi. Ce partenariat permettra la restauration conjointe d'œuvres antiques, comme la Maison de la Harpiste, et l'organisation d'expositions temporaires communes, renforçant ainsi les échanges culturels et scientifiques entre les deux sites. 

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