
Pourquoi lutter contre le frelon asiatique ?
Le frelon asiatique, arrivé en France en 2004, est une espèce exotique envahissante qui présente plusieurs risques pour notre territoire :
- Agricoles et environnementaux : En se nourrissant d’abeilles, le frelon asiatique contribue à leur surmortalité, menaçant ainsi non seulement la production apicole, mais également la production fruitière qu’il impacte directement.
- Environnementaux : Son régime alimentaire se compose de 30 % à 60 % d’insectes pollinisateurs. Cette diminution des pollinisateurs perturbe ainsi l’équilibre des écosystèmes.
- Sanitaires : Ses piqûres peuvent être dangereuses pour l’Homme, allant de la simple réaction allergique de la peau à l’arrêt cardiorespiratoire.
Cet insecte très invasif peut, en une seule année, permettre à une reine de produire environ 13 000 ouvrières et 500 futures reines. Face à cette menace, le Département agit avec des mesures concrètes pour soutenir les communes et les particuliers dans la lutte contre cette espèce.
A consulter / télécharger
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Environnement : Charte départementale de lutte contre les frelons asiatique et oriental Gestion de la biodiversité
Comment lutter contre le frelon asiatique ?
Il existe 2 moyens pour faire baisser les populations de frelons :
Le piégeage
Il doit être réalisé entre février et mai puis en octobre/novembre pour piéger les reines fondatrices à l’aide d’un piège hyper sélectif qui ne retient que les frelons. Ces deux conditions garantissent la préservation de la biodiversité locale.
Si vous souhaitez obtenir un piège financé par le Département, rapprochez-vous de votre commune pour obtenir un piège, déjà 30 communes sont engagées dans le plan de lutte contre le frelon envahissant (carte ci-dessous).
La destruction de nids de frelons
Elle est efficace uniquement entre mai et novembre et doit être réalisée par un professionnel selon des pratiques respectueuses de l’environnement.
Vous êtes un particulier et constatez un nid de frelon sur votre propriété ? Le Département pourra vous aider, très prochainement, à financer la destruction du nid à hauteur de 50 % du montant TTC, plafonné à 100 euros.