
De l'aire de parking au bord de l'Étang, à Saint-Mitre-les-Remparts, remontez l'allée Bernard de Palissy, puis à gauche, avenue de Massane (D52), et encore à gauche (allée de la Plage d'Arthur). Après la place du Commandant Cousteau se dévoile la petite plage de la Patorgue.
Un jolie sentier littoral avant "l'ascension"
Au bout de la plage, accessible par un escalier, un sentier aménagé part à gauche. Tel un sentier de littoral, il file le long du rivage, tranquille et agréable avec son petit pont de bois et ses mini-dénivelés.
Il quitte la rive à la plage suivante pour monter à droite par un raidillon. Commence alors l’ascension vers les balcons de Cadéraou qui culminent à 127 m d’altitude. Le sentier redescend sur la gauche, puis remonte, serpentant dans la colline, entre pins d’Alep et taillis de chênes verts. On longe un mur de pierres sèches qui rappelle que ces collines sont couvertes d’anciennes plaines cultivées.
Par-delà la cime des pins en contrebas, profitez de magnifiques (et inédites !) vues sur le plan d’eau.
Tout en haut, arrivé dans une clairière, le sentier repart sur la droite et s’élargit. On continue ensuite à l’ombre d’une belle pinède, en suivant -toujours- le balisage bleu.
Bientôt, il faut entamer la descente, sur un sol fragile, en restant dans le tracé pour ne pas aggraver l’érosion.
Après la traversée d’un sous-bois colonisé par la salse-pareille, entre argelas, oliviers sauvages et plantes aromatiques -genévriers, romarins…-, apparaît la plage de Figuerolles blanchie de millions de coquillages. Longez l’étang, entre un grand champ (à droite) et un rempart de joncs piquants et de tamaris qui protège la plage.
Retour vers la colline
À proximité du lieu-dit Figuerolles, quittez le rivage, puis allez à droite sur 50 m, prenez la large piste qui grimpe doucement à gauche. On passe la ruine de Figuerolles, à peine visible, dévorée par la végétation. Au virage suivant se dresse un magnifique chêne pluri-centenaire. Poursuivez la piste jusqu’à la citerne de la Loubière -enterrée-, prenez à gauche le long d’un champ clairsemé de chênes. Puis le sentier redescend. Au virage en épingle à cheveux, à gauche, après la barrière DFCI, empruntez la voie bordée de cyprès qui dessert une propriété privée. Au bout, prenez le chemin, à droite, qui contourne la colline du Collet Long jusqu’à la D52 qu’il faut traverser. Tout droit, passé le centre équestre, suivez une ancienne voie romaine caladée jusqu’à une fourche. À gauche, la montée de la fontaine du Loup vous conduit à Saint-Mitre-les Remparts. Par le boulevard de la Fontaine du Loup, puis la rue des Paillières, vous arrivez au centre du village.
Après un arrêt sur la place Neuve pour admirer la vue sur les remparts et le portail Nord, retour vers Massane par les rues Bellefont, Irénée Sabatier, rue du Moulin et chemin des Calieux.
Patrie du poète et marin Louis Brauquier, auteur du fameux recueil "Je connais des îles lointaines", la petite ville de Saint-Mitre-les-Remparts témoigne de l’occupation humaine des rives de l'Étang de Berre depuis des temps immémoriaux, avec ses remparts du XVe siècle, percés de deux portes - portail Sud ou Porte de Martigues et portail Nord ou Porte d'Istres - et son lacis de petites rues aux maisons de pierre. Cette cité médiévale prospère cultivait le blé, la vigne et l'olivier et commercialisait l'huile d'olive, le sel et le vermillon.
Non loin du centre, à 4 km, le site archéologique de Saint-Blaise mérite le détour. Classé monument historique, il abrite l'une des plus anciennes cités de Provence habitée dès le VIIe siècle avant J-C. Visite guidée gratuite et sans réservation tous les dimanches à 14h30, sauf en juillet et en août ainsi que pendant les vacances de Noël. Fermé tous les lundis et les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Non loin de la plage de Figuerolles, un chêne plusieurs fois centenaire impressionne par son envergure et sa hauteur. La présence de murs de restanques anciens, d’un puits et d’une aire de battage atteste de l’existence passée d’une activité agricole et probablement d’une ferme, non loin de l’arbre.
Sur 426 hectares, elles représentent un des derniers milieux naturels préservés du pourtour de l’Étang de Berre. Un véritable poumon vert à l’ouest de l’étang qui offre une grande variété de paysages : garrigues, forêts, pâturages, côte rocheuse littorale et plages.
Expo photos d’Alain Sauvan : Production et dépossessions
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