Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Eguilles, balade estivale au coeur du village

Situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Aix-en-Provence et dominant une partie de la

vallée de l’Arc, le village d’Eguilles est un remarquable belvédère naturel qui séduit par la

qualité de son cadre de vie.

 

À près de 300 mètres d’altitude, Éguilles offre aux visiteurs une vue panoramique incomparable avec à l’est, la plaine verdoyante des Milles s’étendant jusqu’à la chaîne de l’Étoile, à l’ouest, l’Étang de Berre, et au sud-est, Sainte-Victoire. Sa position géographique privilégiée en fait le point de départ idéal pour une randonnée au coeur de la campagne aixoise.

Mais, en cette période estivale, l’accès aux massifs étant strictement réglementé, nous vous proposons une balade dans le village, à travers ses ruelles étroites auxquelles on accède par de typiques escaliers escarpés.

Au départ de l’Office de tourisme, on prend à gauche la rue Saint- Antoine, ancien fossé de protection du château fort et de sa bourgade emmurée. Après quelques maisons, le panorama est dégagé, avec vue sur le monticule de Pierredon, ancien oppidum celto-ligure, aujourd’hui inaccessible. On prend à droite, la rue Saint- Roch puis à gauche la rue Paul-Magallon. Au 105, se visite “le Jardin d’Éguilles” du sculpteur Max Sauze (lire ci-contre). En revenant sur vos pas, passé le rond-point, se trouve le Cellier d’Éguilles, la cave coopérative des vins certifiés AOP et coteaux d’Aix… ainsi que l’huile d’olive pressée au moulin du village.

On poursuit sur la droite par l’avenue du Père Sylvain-Giraud, jusqu’à la rue Saint-Antoine que l’on descend en longeant les vieilles maisons de village enchevêtrées. Sur la gauche, par la rue des Plaideurs, dans l’impasse de l’Hôpital, on découvre deux bâtiments : Notre Dame de la Miséricorde, du 18e siècle, qui accueillait les malades pauvres ; et la Bastide Sainte-Catherine, rachetée par la commune en 1838 pour y installer la première école du village.

On revient sur ses pas, rue des Plaideurs, puis la partie descendante de la rue Sainte-Catherine. En bas des escaliers, à gauche, la rue de la Caranque, et au bout, un joli panorama vers le sud. On remonte un peu, jusqu’aux escaliers à droite pour arriver au boulevard Léonce Artaud où se trouve un ancien abreuvoir, point de ralliement des troupeaux, au temps des grandes transhumances.

PANORAMA SUR LA CAMPAGNE AIXOISE

Après l’abreuvoir, à gauche, rue de la Garde où l’on passe devant le grand lavoir du village. Puis, à droite, rue des Jasses (Bergeries en Provençal), où s’abritaient les troupeaux. Au N° 5, faites une pause aux Gens heureux, un ancien moulin à huile voûté entièrement rénové (lire ci-contre).

Au bout de la rue des Jasses, la rue des Marseillais vous conduira au “vieux lavoir”, rue du Lavoir. On remonte ensuite vers le village, rue Calendale, rue de la Treille. À gauche, les escaliers du Four, tout de suite à droite, on traverse la rue de la Glacière pour gravir les escaliers de la rue Émile-Reynaud qui débouche sur l’esplanade du château, place Gabriel-Payeur, qui abrite la mairie (lire ci-contre). De ce remarquable belvédère, la vue panoramique plonge jusqu’à l’Étang-de-Berre.