Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Agriculture

«Fruits en ville», un verger expérimental dans la ville

01/02/2022

Afin de développer la production de fruits dans nos villes, le Département et la Chambre d’agriculture ont lancé le projet innovant « Fruits en ville », véritable laboratoire de la production fruitière de demain.

Ils étaient plusieurs maraîchers et agriculteurs le 19 janvier sur l’exploitation de Lionel Garnerone dans le 14e arrondissement de Marseille pour planter les premières graines d’un projet novateur : «Fruits en ville». Partant du constat qu’il existe aujourd’hui un fort déficit de fruits commercialisés en circuits courts et notamment en agriculture biologique, le Département et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône se sont unis pour la réalisation de ce verger expérimental.
 


Des fruits atypiques

Ce verger-maraîcher expérimental a la particularité de mettre sur le même terrain une production maraîchère composée de légumes de saison (parfois oubliés), et des arbres fruitiers adaptés à un climat méditerranéen, voire exotique. L’alternance de ces deux productions doit permettre de rendre économiquement viable tout au long de l’année cette nouvelle forme d’exploitation.


Alimenter les circuits courts

Situé sur les hauteurs de Sainte-Marthe, ce site pilote va dans un premier temps s’étendre sur près de 2 hectares avant d’essaimer peut-être auprès d’autres exploitants. Son étude sur 3 ans permettra d’analyser grandeur-nature la viabilité technique, économique et environnementale de ce projet original. In fine, l’objectif est de vendre en circuits très courts, c’est-à-dire notamment aux particuliers et aux restaurateurs, des fruits locaux produits en agriculture biologique habituellement absents des étals.
 


Un partenariat Département-Chambre d’agriculture

Si cette initiative a pu voir, le jour, c’est grâce au partenariat réalisé entre le Département et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. Le premier assurant la partie financière pour l’animation technico-économique, le suivi scientifique et l’achat des plants fruitiers. Le second prenant en charge la réalisation concrète du projet et l’accompagnement scientifique et technique.

Dans un souci de partage d’expériences, tous les publics pourront venir voir l’évolution de l’exploitation et l’avancée du projet, plus particulièrement les autres producteurs intéressés ainsi que les collégiens.

C’est dans 3 ans que seront tirés les premiers enseignements alimentaires et économiques de cette initiative unique.