Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Amélie Riou "L'objectif c'est clairement la médaille"

Amélie Riou est l'un des espoirs de la catégorie des 49 erfx. Ces dériveurs légers barrés en couple seront au départ des JOP dans la rade de Marseille. Née en Bretagne, Amélie a posé il y a quelques années ses valises à Marseille, et espère bien réaliser son rêve de médaille sur un plan d’eau qu’elle connait par coeur.

Vous en êtes où de votre préparation ?
Amélie Riou : Ça se passe bien. Depuis 3 mois, on est à Marseille et c’est mieux de se préparer chez soi. On travaille dur, physiquement et mentalement. Et on progresse tous les jours.

 

Justement, comment on s’entraîne au quotidien ?
La voile est un sport contraint par les éléments extérieurs. On fait de la salle le matin, et l’après-midi on va aller chercher sur l’eau des points techniques qui nous manquent, on va étudier si ce qu’on a appris par rapport au vent s’applique toujours, on va préparer les départs. L’appui vidéo est aussi essentiel pour comprendre les erreurs et trouver des solutions. Vous êtes à deux sur le bateau.

 

Comment se passe l’entente avec votre coéquipière Lara Granier ?
Très bien ! C’est primordial. Au début, on cherche d’abord la technique mais on est très vite rattrapé par la réalité du terrain. L’humain dans notre sport est hyper important. C’est le rouage essentiel pour apporter de la performance. Je voulais m’associer avec quelqu’un avec qui j’avais du feeling et les mêmes valeurs. On est là avant tout pour aller chercher de la haute performance mais pour moi ça ne peut se faire qu’à deux et en confiance avec l’autre.


Quels sont vos rôles sur le bateau ?
Lara barre et moi j’équipe les voiles à l’avant. Pour la tactique, lorsqu’on est “au près” je choisis les options par rapport au vent. En “vent arrière”, c’est elle. Il y a des passages de relais importants et d’échanges.


Quelle est votre ambition aux JOP ?
Clairement c’est une médaille. Ça fait 3 ans qu’on a commencé ensemble. On est en constante progression. Notre plan d’entraînement est fait pour être performant aux moments décisifs des qualifications et pendant les Jeux.
 

Le soutien du Département, c’est important ?
Oui bien sûr. La voile est un sport avec du matériel très coûteux et tourné vers l’international. Ce sont donc des budgets conséquents. On n’est pas aidé à 100 % par notre Fédération, donc l’aide du Département est un vrai plus.


Que pensez-vous de la Marina du Roucas- Blanc et des équipements ?
Le bâtiment est un outil de travail pour atteindre le trés haut niveau. On a une salle de sports, une salle de cryothérapie, un hangar pour entrer les bateaux. C’est génial de pouvoir travailler avec de tels équipements.


Une petite fille qui est née à Morlaix en Bretagne et qui n’a rien à voir avec Marseille, elle se sent comment ?
J’ai la Bretagne dans le coeur mais je me sens bien dans le Sud. Les calanques, les collines, la mer, pour une sportive c’est le cadre idéal. Pour vous dire, je me sens tellement bien que j’essaie d’acheter un appartement ici !