Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Produire local, manger local !

Pour impulser un nouveau mode de consommation sur le territoire, le Plan Alimentaire Territorial, le plus important de France, sera définitivement lancé en 2020.

Le Plan Alimentaire Territorial va avoir un seul et même objectif : produire local et manger local. Pour y arriver, de nombreuses actions vont être mises en place afin de mettre plus facilement en relation l’offre et la demande des produits locaux. Si tout n’est pas encore défini, des actions sont déjà en cours : aide aux producteurs bio, développement des circuits courts, favoriser une alimentation saine et équilibrée accessible à tous, notamment dans la restauration scolaire. Pour qu’il réussisse, ce projet doit inclure tous les aspects essentiels à notre territoire : l’économie, le foncier, l’environnement ou la gastronomie. Un vrai défi à relever.

LE PAT, KÉSAKO ?

La mise en place d'un Plan Alimentaire Territorial permet de rapprocher producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités territoriales et consommateurs afin de mettre le territoire au service d’une alimentation locale, durable, de qualité, accessible à tous et favorisant les produits de proximité.

Dans les Bouches-du-Rhône, il est copiloté par la Métropole et le Pôle d’équilibre territorial et rural d’Arles, en partenariat avec l’État, le Département, la Région Sud Paca, la Chambre d’agriculture et des acteurs publics et privés. C’est le plus important de France en terme de superficie (121 communes) et d’habitants (2 millions de personnes). Il concerne 6 domaines : économie, alimentaire, foncier/équipement, environnement, gastronomie et innovation. Il sera définitivement lancé en 2020.

LES CANTINES DES COLLÈGES EN CIRCUITS COURTS

Dans le cadre de la démarche d’approvisionnement de proximité, près de 90 % des collèges du département se fournissent chez des producteurs locaux en privilégiant la mise en relation directe. C’est grâce à la plateforme “agrilocal13.fr” que les responsables des cantines scolaires trouvent des produits frais, de qualité et du territoire. Un enjeu de taille puisque dans les Bouches-du-Rhône, 68 000 collégiens sont demi-pensionnaires. Le dispositif “la Provence dans mon assiette” mis en place par la collectivité promeut cette valorisation des circuits courts, l’éducation au goût et engage à une lutte contre le gaspillage.

SOUTENIR LE BIO

Si les intentions sont là, il est parfois difficile pour un agriculteur de se lancer dans le bio. C’est pourquoi le Département a favorisé l’aide aux exploitants agricoles, soit pour le démarrage, soit pour le maintien d’une agriculture biologique.

Le financement concerne les investissements liés à la production, la transformation et la commercialisation certifiées ou en conversion “AB”. Le montant peut être de 40 % maximum avec un plafond de 50 000 euros.

Si l’objectif est de soutenir 250 projets d’ici à 2020, 109 producteurs ont déjà bénéficié de l’aide portant sur un total de 1,6 million d’euros, soit une moyenne de 10 500 euros par exploitation.