Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Julie Escalier, l'énergie bouillonnante !

34 ans et déjà Vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie d’Arles, présidente

d’un Cluster d’innovation et gérante de deux agences immobilières : Julie Escalier n’arrête

jamais et c’est tant mieux pour le Pays d’Arles car elle bouillonne d’idées !

 

Les journées n’ont que 24 heures et pourtant, les vôtres semblent en faire plus avec toutes vos activités ! Comment faites-vous ?

Julie Escalier : Dans ce territoire, il y a une énergie dingue, c’est très positif : on passe de la ville, de la culture, à la nature la plus belle et la plus sauvage. Ça doit déteindre sur moi !

Comment êtes-vous arrivée dans l’immobilier ?

J. E. : J’ai obtenu mon Master en management qualité et gestion des entreprises. Quitte à travailler comme une folle, je voulais que ce soit pour moi ! J’avais envie de faire du business, de rencontrer tout le temps du monde. J’aime agir dans la vie des autres. Aujourd’hui, j’ai deux agences, une à Graveson et une autre à Avignon.

Pourquoi vous êtes-vous aussi engagée dans la vie publique ?

J. E. : Je suis élue pour 5 ans à la CCI du Pays d’Arles, en tant que première Vice-présidente. Le territoire est varié et nous avons une vision pour lui : agir sur le tourisme par exemple, ou développer sa notoriété. C’est un enrichissement permanent. Mon objectif ? Rendre ce territoire encore plus attractif.

Vous présidez également le Cipen, le Cluster d’innovation pédagogique et numérique. De quoi s’agit-il ?

J. E. : Mon rôle, c’est d’être une super VRP du territoire. Il faut savoir qu’Arles est en pointe sur bien des domaines, dans le numérique, dans la pédagogie cognitive, dans la formation : comme avec le Mopa, l’école du film d’animation qui reçoit des étudiants du monde entier et parmi les meilleurs. Un film est déjà qualifié pour les Oscars 2019. Le Cipen permet donc de créer un écosystème très dynamique.

Vous êtes très amoureuse de ce coin de Provence ?

J. E. : La capacité de ce territoire à vous émerveiller est immense. Ici, il y a du foncier disponible, une très belle qualité de vie, tous les paysages possibles, la mer aux Saintes-Maries, les collines, la garrigue, la ville et la culture, le patrimoine, l’art : partout c’est un paysage de carte postale. Quand je suis en voiture, il m’arrive souvent de m’arrêter pour prendre des photos.

De vos premiers souvenirs à aujourd’hui, le Pays d’Arles semble irremplaçable ?

J. E. : Mon père était entraîneur de foot à Châteaurenard et j’ai passé mon enfance dans les stades du coin. J’aime voyager, je rentre du Népal, mais je ne tiens pas plus d’un mois loin d’ici. Tout le monde y trouve son compte : en quinze jours de vacances, je peux vous dessiner le parcours parfait, entre nature, gastronomie, art et repos !

La plage du grand radeau aux saintes-maries-de-la-mer

“C’est le bout du monde, c’est au bout du monde ! En Camargue ! Cette plage n’est accessible qu’à cheval ou à pied, à de rares exceptions près, l’accès en voiture étant réglementé de mars à octobre. Je suis tombée raide amoureuse de cet endroit. On peut y pique-niquer, admirer les couchers de soleil. On y croise des joueurs de musique gitane. Les marais tout autour donnent une atmosphère particulière, comme si nous étions un peu sur une autre planète. Quand j’en suis repartie la première fois, je me suis retrouvée face à un taureau… Mais j’y retournerai tellement c’est magique !”

L'Abbaye de Frigolet et la Montagnette à Tarascon

“Ma grand-mère nous y emmenait le mercredi après-midi et nous y faisions du vélo. Aujourd’hui, j’aime y courir, me ressourcer, respirer. On est rarement dérangé. Ici, j’y ai préparé mon dernier trek au Népal ! L’abbaye Saint-Michel de Frigolet est occupée par une communauté religieuse qui dépend de l’Ordre des Chanoines Réguliers de Prémontré. Avec la Montagnette, c’est un site apaisant, parfumé de thym et de farigoule, entouré d’oliviers.”

Les Rencontres de la Photographie d'Arles

“J’adore aller aux expos, y inviter mes amis qui ne connaissent pas bien Arles et qui s’en font parfois une idée fausse. Se balader, découvrir un photographe, une oeuvre, se laisser surprendre. C’est un rendez-vous très important pour moi chaque année, parce qu’on y découvre toujours un panel important d’artistes du monde entier, on discute avec les gens. C’est un moment qui appelle à la curiosité, c’est l’été, c’est culturel !”

Arles, jusqu’au 23 septembre